CHASSE & CONSERVATION

LA CHASSE & LA CONSERVATION DES ESPÈCES

La chasse a contribué au rétablissement et à l’augmentation de la biodiversité dans le monde, en particulier en Amérique du Nord et en Afrique. Contrairement à l’opinion populaire, la chasse de nos jours n’est pas la pratique destructrice de la chasse excessive par les premiers colonialistes et colons, en fait, les chasseurs ont joué un rôle clé dans la création de zones protégées et parc nationaux dans le monde entier.

La chasse est vitale pour le rétablissement des espèces, la gestion des écosystèmes et la coexistence entre l’homme et la faune.

Pour chasser, il doit y avoir un habitat adéquat, un nombre d’animaux suffisant et une bonne santé de l’écosystème dans sa globalité. Tout cela coute très cher : le maintien des habitats, la réalisation d’enquêtes sur les populations animales et la surveillance de la biodiversité.
Les chasseurs paient souvent la note de ces actions.

Aux États-Unis, les programmes de conservation des États sont financés par le Pittman-Robertson Fund, ou Wildlife Restoration Trust Fund, qui est généré par une taxe de 10 à 11 % sur la fabrication d’armes à feu, de munitions et d’autres équipements sportifs. La loi Pittman-Robertson a été adoptée en 1937 avec un fort soutien des chasseurs.
Elle a généré plus de 14,1 milliards de dollars pour la conservation des espèces.

En chiffres, toutes les espèces ont bénéficié de la chasse. Les cerfs de Virginie sont passés de 500 000 à 32 000 000 aujourd’hui. Leur population se porte si bien que les chasseurs sont maintenant habitués à gérer les populations pour empêcher le trop grand nombre de dégâts sur les cultures causés par les cerfs.

De même, les populations de rhinocéros blancs et noirs ont considérablement augmenté grâce aux protections fournies par la chasse. Depuis les années 1890, Le Rhinocéros Noir est passé d’une population de 1 000 à 3 500 aujourd’hui. Quand le Rhinocéros  Blanc est passé de moins de 100 en 1895 à environ 20 000 aujourd’hui.
La chasse au rhinocéros fournit d’immenses revenus pour la lutte Anti braconnage.

Parmi les autres espèces sauvées par les chasseurs, citons le buffle du Cap, le dindon sauvage, le mouflon d’Amérique, l’ours noir, le markhor, la sauvagine et bien d’autres. 

À l’avenir, le modèle de chasse conservatoire devrait être étendu à d’autres animaux dans le monde. La chasse augmente non seulement la biodiversité, mais la gère à des niveaux durables pour la faune et les populations humaines. Grâce à la récolte d’un petit nombre d’animaux individuels, les chasseurs profitent à toutes les espèces, maintiennent un habitat vierge et permettent aux communautés de coexister avec la faune.

– Team JF Hunting –

CONSERVATION DU MOUFLON

UN NOUVEAU PROGRAMME DE CONSERVATION POUR LE MOUFLON EN FRANCE
« FRENCH MAINLAND CORSICAN MOUFLON »

Historiquement, les mouflons ont été importés dans les îles méditerranéennes (Corse, Sardaigne, Chypre) au Néolithique, vers 6 000 – 7 000 av. Au début du XVIIIe siècle, ces mouflons ont été introduits dans plusieurs parcs et zoos d’Europe de l’Est et de l’Ouest et plus tard dans la nature. Dans un premier temps, ils ont été croisés avec des moutons domestiques et des sous-espèces asiatiques, pour améliorer la qualité de leurs trophées ce qui a entraîné une perte de leurs origines corses.

A partir de 1935, des mouflons corses purs de l’île de Corse ont été introduits dans plusieurs régions du sud de la France (Alpes, Pyrénées et Massif central). Ces mouflons ont pour la plupart une dotation génétique de mouflons corses et avec leur habitat lié à celui de leur île d’origine, ont contribué à conserver un phénotype très similaire à celui des mouflons corses purs. Cette observation a conduit l’Ovis Grand Slam Club (GSCO) à classer le mouflon du sud de la France dans une sous-espèce distincte : « French Mainland Corsican mouflon».

Le GSCO en partenariat avec l’association des organisateurs de chasse français (FOA) dont JF HUNTING fait parti des membres Actifs,  ont développé en collaboration un nouveau programme de conservation pour les mouflons dans la moitié sud de la France.

Au-delà de leurs propres cotisations de fondation, d’administration et d’adhésion annuelles pour faire partie de la FOA, les membres actifs de l’association aideront à mettre en œuvre des pratiques de conservation du mouflon (réintroduction de l’espèce, gestion des territoires et des populations,  etc ..) rendues possibles par leurs efforts collectifs ainsi que part les contributions financières fournies par les membres du GSCO.

Ce programme inclura uniquement les animaux en territoire ouvert, le chasseur sera soumis à une contribution financière au FOA pour devenir membre de soutien et sponsor du programme de conservation du mouflon en France. En plus des frais que la FOA facturera à ses membres actifs, ces contributions seront utilisées pour financer le programme de conservation de l’espèce.

Le but étant de faire augmenter les population de mouflons en France et de ne pas voir cette espèce disparaitre petit à petit. 

Certains des territoires du sud de la France qui étaient le(s) site(s) d’origine de l’introduction du Mouflon Corse n’avaient pas de populations suffisantes pour la chasse durable de celui ci. Les quotas de chasse établis par le gouvernement comprenaient souvent zéro ou seulement quelques bracelets annuelles en raison des faibles populations. Les causes de ces faibles populations ont été attribuées principalement à la prédation par les loups et à la pauvreté de nourriture de l’habitat. Un sentiment général a également été exprimé par les personnes proches de la situation qu’il y avait un manque général de sensibilisation au sort de ces mouflons.

La région indiquée sur la carte du mouflon de Corse continentale est nettement plus grande que les petites zones des greffes d’origine et a donc le potentiel d’améliorer positivement la santé et la reproduction des mouflons. Il y a une réelle opportunité d’influencer positivement la perspective dans laquelle le mouflon français est considéré. Une plus grande valeur signifie de plus grands efforts de conservation associés à un changement de culture potentiel à la fois dans la perspective et les résultats. Le GSCO mettra également aux enchères des opportunités pour chasser le mouflon de Corse continentale française lors de sa convention annuelle pour aider à promouvoir ce nouveau modèle de chasse-conservation.

– Team JF Hunting –